C’est la chenille qui redémarre

La présence des chenilles urticantes ou processionnaires est avérée sur le territoire de la Seine-Maritime. Ces chenilles couvertes de micro poils urticants entraînent des réactions allergiques chez les plus sensibles : respiratoires, cutanées ou encore oculaires. Même après le départ de ces petites bestioles, leurs poils restent dans leur nid et peuvent être transportés par le vent… On vous explique.

Comment identifier la chenille processionnaire ?

Cette chenille est facilement repérable par sa manière de se déplacer en cortège. Mais pas toujours au même endroit : ainsi alors que la chenille du pin est plutôt visible au sol, pour s’enfouir à l’aube de sa métamorphose, celle du chêne se déplace avant tout le long des branches ou des troncs pour se nourrir. A savoir, la plus problématique sur notre territoire seinomarin est la chenille du chêne, responsable de nombreuses allergies dangereuses pour la santé.

Face à ce fléau, le Département a décidé de prendre les choses en mains en lançant le programme expérimental de lutte collective. Une convention de partenariat avec Fredon Normandie, organisme sanitaire spécialisé dans le végétal, a été signée. Ce dernier est en charge de déployer et de coordonner sur le territoire des actions de surveillances, de prévention et de lutte.

Comment y faire face ?

Tout d’abord, il est fortement déconseillé d’intervenir soi-même c’est pourquoi, faire appel à l’équipe spécialisée de Fredon Normandie est vivement recommandé. Mais il existe aujourd’hui, plusieurs moyens de lutte pour détruire les nids comme faire appel à des espèces auxiliaires telles que les mésanges, espèces cavernicoles prédatrices des chenilles ou les chauves-souris qui se nourrissent de papillons. L’idée est alors de poser des nichoirs et des gîtes pour attirer ces espèces autour des arbres infestés !

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