Le Couvent troglodytique Sainte-Barbe

Les falaises blanches de la vallée de Seine ont depuis longtemps fait l’objet d’une exploitation pour la construction d’édifices religieux. Observez l’abbaye de Jumiège en pierre de Caumont, les habitations troglodytes de Duclair sous les falaises, témoignent d’une excavation voulue par les hommes. Il fut un temps où la vie des Normands de la vallée de la Seine était très liée à ces falaises.

A Dieppedalle, les pierres des carrières étaient acheminées jusqu’à Rouen sur des barges. Sur la rive, une grotte naturelle se logeait sous la forêt de Roumare. Les hommes l’ont découverte et l’ont investie. On y installe un couvent franciscain au XVe siècle à la place de la carrière de pierre. Elle devient « la grotte des pénitents « .

Une grande galerie est dédiée au pressage du cidre et à la gabelle. Plus tard, quand l’impôt sur le sel disparaît, la cave sert à déposer les vins de Bordeaux. Mais le couvent souffre des guerres de religion et il est saccagé.  Après la reprise en toute quiétude de la vie monastique, des bâtiments conventuels ont été ajoutés à l’extérieur ainsi qu’un cloître nécessaires à la vie monastique au XVIIe siècle.

Au XIXe siècle, Sainte-Barbe a servi d’orphelinat et de maison de retraite. L’agrandissement des bâtiments a donc été nécessaire à la fin du siècle. Le couvent a fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments Historiques, en 1995. Il abritait également l’Œuvre Normande des Mères, association qui vient en aide aux mères.

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