Lundi 16 octobre, Mélanie Boulanger et les élus de la Ville se sont rendus dans les deux collèges de la Ville, Charles-Gounod et le Cèdre, pour observer une minute de silence, aux côtés des enseignants, des équipes éducatives et des élèves à la mémoire de Dominique Bernard, professeur assassiné le 13 octobre dernier.
« Il est mort parce qu’il était professeur, parce qu’il représentait les valeurs de notre pays », souligne le principal du collège le Cèdre, Benoît Desbonnet lors de son discours. « L’école de la République qui vous permet d’apprendre, de grandir, de vous épanouir, est en effet la cible d’esprit fanatique qui ne supporte pas qu’on puisse accorder de l’importance à la liberté de penser […].La liberté, c’est ce qui a été attaquée vendredi. Les enseignants sont horrifiés, d’autant plus qu’il y a trois ans, jour pour jour, un autre enseignant avait été lui aussi sauvagement assassiné parce qu’il était professeur, Samuel Paty. Au mois de février, une professeure d’espagnol, Agnès Lassalle était elle aussi poignardée par un de ses élèves. […] Aujourd’hui, tous les professeurs de Canteleu et de France, sont Dominique Bernard. […] Et si nous sommes réunis aujourd’hui, c’est pour montrer que nous sommes tous opposés à la violence, que nous ne nous laisserons pas imposer des choix qui ne sont pas les nôtres. »