Linda Adeleke est une jeune cantilienne de 18 ans, lauréate 2024/2025 Lumières des Cités. Portrait.
Après sa scolarité au collège Gounod, Linda est aujourd’hui étudiante en classe préparatoire ECT (Economique et Commerciale) au lycée des Bruyères, à Sotteville-lès-Rouen. Grâce à ses bons résultats scolaires, la jeune fille fait aujourd’hui partie des 80 étudiants sur 331 candidatures à avoir été choisie par un jury pour bénéficier du dispositif « Lumières des cités ». « C’était une opportunité pour moi », précise-t-elle. « Il offre une bourse de 600€ aux étudiants et des partenariats avec des entreprises ».
L’an dernier, c’est son professeur en Ressources Humaines qui a eu l’idée de lui glisser le nom de « Lumières des Cités » à l’oreille. « Je passais un bac Sciences et Technologies du management et de la gestion », ajoute-t-elle. « J’avais de bons résultats et un profil qui correspondait à un parcours prometteur. Elle m’a dit que ce dispositif permettait de recevoir une bourse pour financer nos études. C’est comme ça que j’ai fait ma demande ».
« Ma mère m’a toujours encouragée »
Sa persévérance, Linda la doit à sa maman. « Elle m’a toujours soutenue dans tout ce que j’entreprenais. Une de mes profs m’a même dit que j’avais les capacités pour aller loin, ma mère n’en doutait pas ». C’est pourquoi au lieu de faire une licence AES (Administration Economique et Sociale) comme initialement prévu, Linda se lance dans une prépa… comme ça, juste pour se challenger ! « Je voulais savoir ce que je valais ! Et comme le début d’année fut compliqué avec un rythme scolaire intense, des « Khôlles » en fin de journée (sorte de cours particuliers pour se préparer aux grandes écoles), des devoirs surveillés une semaine sur deux le samedi etc., ma mère m’a toujours encouragée pour que je ne lâche rien. Mais de toutes façons, je n’aime pas abandonner. Alors j’ai persévéré pour moi, mais aussi pour ma mère, afin qu’elle soit fière de moi ! ».
Après ses deux années de prépa, Linda souhaite passer un concours pour intégrer les grandes écoles de commerce « Je vise le top 10 des meilleures écoles de commerce : la Néoma Business School, à Rouen ou Audencia, à Nantes. » Son ambition future, Linda l’a déjà clairement dessinée dans son esprit « Je voudrais travailler dans la finance ou encore devenir directrice des ressources humaines ». Un bel exemple donc pour les jeunes Cantiliens qui souhaitent poursuivre leurs études : « Rien n’est impossible. Il suffit de s’en donner les moyens en travaillant beaucoup », conclut-elle.
Kézako ?
Lancé en 2005 dans l’académie de Rouen, puis expérimenté à partir de 2016 dans l’académie de Caen, le programme « Lumières des Cités » s’inscrit dans la logique des actions de lutte contre toutes les discriminations et pour l’égalité des chances.
C’est un dispositif qui a pour objectif d’identifier au sein des classes de Terminale en Normandie des élèves boursiers ou non boursiers aux revenus modestes issus des lycées publics qui possèdent un véritable potentiel pour s’engager dans un projet d’études supérieures.